Éditorial

« Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. »

Un homme est mort : il s’appelait Robert Badinter… Un nom qui sonne comme une forme de nostalgie, un temps révolu où les convictions tenaient lieu de chemin de vie. Et chacun dans une belle unanimité de lui tresser des louanges, méritées au demeurant, lui qui avait été en son temps, copieusement conspué pour son grand œuvre : la promulgation d’une loi consacrant l’abolition de la peine de mort qui lui valait aussi le surnom d’avocat des assassins, assorti de menaces sur sa propre vie et celle de sa famille… 

 

Après un hommage national qui lui a été rendu place Vendôme beaucoup souhaitent à juste titre, son entrée au panthéon comme le grand homme qu’il a été au service d’un idéal d’universalité, de justice et de liberté. N’est-ce pas à terme courir le risque de le figer avec bonne conscience dans une posture de Commandeur admiré, mais lointain dont on se garderait bien de continuer les combats, les jugeant dépassés ?

 

Chantre d’un régime démocratique fondé sur une justice égale pour tous, il tenait en effet le premier article de déclaration des droits de l’homme pour essentiel, le fondement de l’engagement de toute sa vie : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. »

 

Il ne suffit pas d’afficher des convictions, encore faut-il les vivre, même à contre-courant de la pensée commune. C’est ce à quoi R. Badinter s’est employé sans fléchir tout au long de sa vie, en se préoccupant du sort des laissés pour compte de la société.

 

Dans notre monde chaotique, ces notions d’universalisme où chacun peut bénéficier des mêmes droits et de la même liberté quelle que soit sa condition sont sérieusement remises en cause par des catégories antagonistes qui défendent leurs propres intérêts. À ce petit jeu de différentiation identitaire, les marginaux et les pauvres peinent à retrouver leur compte.

 

Mgr. Proaño, l’évêque des pauvres avait eu cette réponse claire au questionnement de Marthe et Maurice Bourges sur la façon d’aider les plus défavorisés, Indiens quechuas,

campesinos marginalisés de l’Altiplano équatorien : « Agissez ! » leur avait-il intimé… Tout un programme !… Fondé sur des actions concrètes et quotidiennes qui a abouti à la naissance de PSF en 1981…

 

Les plus pauvres ont toutes les difficultés du monde à faire valoir leurs droits, et c’est bien souvent que nous avons été sollicités à PSF à ce sujet… Taller de los Niños dans les bidonvilles de Lima a redonné une existence légale à des personnes qui n’avaient pas pu s’inscrire à temps sur les registres d’état civil et qui, trop pauvres, ne pouvait pas payer une inscription plus tardive… Ces mères adolescentes devant interrompre leur scolarité, pour aller s’employer comme simples domestiques chez des patrons qui souvent bafouaient leurs droits, confiant leur enfant aux soins plus ou moins attentifs de la famille… Tani leur a donné la possibilité de reprendre leurs études tandis que leur enfant pouvait être stimulé dans l’acquisition du langage et de la motricité.

 

En Inde, c’est un bus transformé en bibliothèque qui amène la lecture au plus profond des campagnes tandis que les institutrices rurales favorisent la scolarisation des plus petits dans les écoles maternelles.

 

Une image contenant statue, noir et blanc, épée, plein air    Description générée automatiquementSur les hauts de La Paz, à El Alto, les enfants des rues rejetés par la société trouvent un accueil bienveillant et reprennent le chemin des études tout en faisant vivre le centre. À Madagascar, les handicapés sont mis au ban de la société, comme des bouches inutiles. Adeline s’est donné la tâche de leur redonner une dignité et des soins appropriés en rééducation motrice. Certains d’entre eux ont pu même acquérir un savoir-faire dans la production de craies destinées aux écoles. Dans leur centre de soins à Tuléar, Juliette et son équipe s’emploient chaque jour à apporter des soins aux familles qui ne peuvent se permettre d’aller à l’hôpital et à sauver des enfants dénutris.

 

Merci à tous pour ces engagements concrets, ces combats du quotidien sans cesse renouvelés qui peuvent paraître anodins, mais qui ouvrent des possibles dans le respect et la dignité de chacun. « Allez vers l’idéal en partant du réel » selon la belle formule de Jaurès reprise par R. Badinter.

 

PARTAGE SANS FRONTIÈRES

 


PÉROU

 

Du changement chez nos amis de Taller de los Niños avec l’arrivée de Sara, en lieu et place de Christiane, prenant un peu de champ vers une retraite bien méritée, sans perdre de vue la destinée de Tani. Elle y a consacré toure son énergie ; son intelligence constructive pour fédérer une équipe solide qui va continuer le travail sous la houlette de Sara qui connaît bien les lieux… Nous continuerons donc à accompagner cet engagement autour d’un projet concernant les communautés éloignées de San Juan de Lurigancho. Ces populations précaires vivent sur les pentes des collines, et ont toute difficulté à accéder aux services sociaux. L’équipe de Tani, pour répondre à ses besoins a décidé de se rapprocher en mettant en place un bus pour aller au plus près des populations en créant un programme communautaire. Les missions en sont clairement définies : apporter des services de qualité en matière de santé, d’éducation et d’accès aux droits, promouvoir le développement communautaire local et former des agents communautaires autonomes en faveur de la petite enfance.

« En raison des distances, beaucoup de familles font face à de grandes difficultés pour accéder à leurs droits fondamentaux tels que la sécurité sociale, une carte d’identité ou l’assurance invalidité. Cela génère des problèmes et des coûts importants pour les familles. Le bus permet de rapprocher les services de la communauté et d’aider ses membres à récupérer leurs droits, avec un impact important sur leur qualité de vie.

Vivre sur la colline, c’est aussi vivre dans des espaces précaires et où il y a peu de place pour grandir. C’est pourquoi notre équipe itinérante propose des activités qui favorisent le développement, le mouvement et les compétences de l’enfant qui grandit. Les garçons et les filles apprennent pour la première fois à jouer, à se connecter avec d’autres enfants et les familles expérimentent les meilleures pratiques pour élever les plus petits.

Grâce au volontariat, de jeunes psychologues accompagnent le bus pour proposer des rencontres et un soutien psychologique aux familles. Traiter la santé mentale est essentiel dans des communautés où il y a beaucoup de violence et un grand manque d’opportunités. C’est pourquoi ces espaces de dialogue sont importants pour le développement global de tous les participants.

Pour assurer une pérennité à notre action après notre intervention, nous favorisons la rénovation d’un espace public avec la communauté en transformant des lieux auparavant vacants en espace de jeux pour les enfants. Cela permet d’améliorer la qualité de vie et de faire en sorte que la communauté se préoccupe davantage des besoins de sa population enfantine. »

Cette année encore, nous avons décidé d’accompagner ce projet à hauteur de 8000 € plus 1000 € issus des comptes de l’association Ayllu

 

BOLIVIE

 

Tarabuco :

Il nous a été demandé une rallonge de 1600 € pour répondre aux nouvelles exigences sanitaires concernant le laboratoire destiné aux médecines traditionnelles : « Le microprojet a démarré en août, mais ce contretemps est dû aux récentes réglementations imposées par l’AGEMED (Association des Médecins Traditionnels de Tarabuco). Des normes élargies comprennent davantage d’exigences en termes de nombre de pièces et d’équipement pour l’enregistrement d’un laboratoire artisanal de produits naturels traditionnels.

Pendant cette période de retard, nous avons cherché un moyen de combler cette lacune dans le projet.

Le budget du projet ne prévoyait que le remodelage et l’adaptation de l’environnement existant et l’extension d’une zone pour la collecte des matières premières et du produit final.

Les installations doivent être conçues et équipées de manière à offrir une protection maximale et des mesures de biosécurité dans la production de produits naturels. Le laboratoire artisanal doit être modifié avec un vestiaire pour le changement et le stockage des vêtements, ainsi que pour le nettoyage et la toilette personnelle, une zone avec des comptoirs et un lave-vaisselle pour le lavage et la désinfection des plantes, une zone pour le séchage des plantes, un environnement pour l’élaboration des produits naturels (qui existe déjà), qui doit être adéquat selon la réglementation, c’est-à-dire qu’il doit être peint avec de la peinture lavable, une zone de stockage, un cloisonnement de tout le secteur pour isoler ces pièces des autres pièces du Centre. Toutes ces pièces doivent être revêtues de carreaux de céramique, tant au niveau du sol que d’une partie des murs et des plans de travail. Les murs doivent également être peints avec une peinture lavable.

En ce qui concerne la formation des médecins traditionnels, un plan de formation a été soumis au ministère de l’Éducation avec cinq modules de formation, qui les qualifieront en tant que médecins traditionnels ancestraux à un niveau technique de base.

Nous allons participer également à l’installation de séchoirs, projet que nous évoquerons dans le prochain bulletin.

 

MADAGASCAR

 

Ambatofotsy :

Berthe Marie décrit des conditions de vie qui ne s’améliorent pas… Nous allons continuer cette année à aider le fonctionnement du centre par l’achat de riz paddy et accompagner un nouveau projet autour de l’élevage de porcspour la somme globale de 4000 €. « Comme vous savez déjà que le “peuple malagasy” se prépare à élire un nouveau Président de la République, à cause de cela, l’atmosphère politique à Madagascar est marquée par une montée de tension. Normalement, c’était mardi 10 octobre marque le début officiel de campagne électorale, mais cette journée est entre calme et tension. Un seul candidat n° 3 a lancé sa campagne électorale. Il a programmé le début de sa campagne dans le nord de Madagascar. Les autres candidats, particulièrement, les 11 regroupés au sein de collectif des candidats ont poursuit leur mouvement “choux fleur”. D’après eux, ils exigent l’élection apaisée et acceptée par tous. Cette tension et ces manifestations continuent jusqu’à maintenant. En conséquent, les autorités de notre pays (HCC, CENI, les sénateurs et les députés puis gouvernement collégial) vivent dans une atmosphère tendue. Heureusement, la majorité du peuple ne casse pas la tête à cette situation, il continue sa vie quotidienne. Au moment où j’écris, déjà trois candidats ont lancé leur campagne électorale.

Nous, en tant que peuple “Malagasy”, nous avons le devoir de suivre la vie de notre pays, mais quelques fois, nous ne comprenons pas “comment les autorités dirigent notre cher pays.  Est-ce que l’élection présidentielle aura lieu au 16 novembre ???” (Rajoelina le président sortant a été réélu dans un climat de fortes tensions.)

À part de post-covid, cette situation politique actuelle à Madagascar provoque également des problèmes socio-économiques. La pauvreté ne cesse d’augmenter ; cette année, beaucoup des enfants et des jeunes ne peuvent plus continuer leurs études. Par suite de cela, beaucoup des parents sont venus chez nous pour demander l’aide, notamment pour les frais de scolarité de leurs enfants. Malgré cela, notre possibilité financière ne nous permet pas d’accepter toutes les demandes car le nombre des enfants que nous pouvons accueillir est limité au nombre de 85. Heureusement que l’année dernière, 8 jeunes des centres sociaux ont quitté volontairement les écoles, c’est pour cela, nous avons pu répondre à quelques demandes pour les remplacer.

Pour l’instant, je vous partage ce qui concerne le nouveau moteur de la machine décortiqueuse et l’élevage de porcs. Tout d’abord, je vais parler un peu du moteur de la machine broyeuse : pas encore fonctionner puisqu’il y a de pièce à acheter, mais nous n’avons pas encore assez d’argent pour l’acheter. Pour le nouveau moteur de la machine décortiqueuse, il fonctionne bien. Par suite de cela, la dépense de la ferme diminue à moitié, il est vraiment bénéfique pour nous. Quand les gens viennent nombreux pour piler le riz, nous gagnons 54 000 Ar de bénéfice chaque 15 jours et nous l’utilisons pour le fonctionnement de la ferme. Pour confirmer cette remarque, prenons un exemple : avec le moteur, nous utilisons de carburant (gasoil) ; 20 litres de gasoil coûtent 98 000 Ar et il nous rend au moins 152 000 Ar.

Rappelons qu’à cause du post-covid, notre ferme a rencontré des problèmes et elle n’est pas encore rétablie. En ce moment, il n’y a que 4 porcs dans notre ferme, dont un verrat, deux truies et un porc moyen. Quand nous avons des porcelets, les gens n’ont plus d’argent pour les acheter et nous avons été obligées de les engraisser. Cela provoque des pertes pour nous car le prix de provende augmente sans cesse. En conséquent, cette année, l’élevage de porcs n’arrive plus payer le salaire mensuel de notre fermier. Cela tracasse ma tête en tant que première responsable du centre social. Malgré tout, nous n’avons jamais pensé de laisser tomber cette activité que nous avons déjà commencée depuis 2016 parce que la porcherie est déjà là et elle a été construite pour l’élevage de porcs, pour améliorer le budget du centre. En plus, il est indispensable pour le centre social et elle nous porte des bénéfices. Pour illustrer cette idée, je vous donne un exemple : avant, chaque fin de trimestre, nous avons pu tuer un porc : la moitié pour le repas des enfants à la cantine et la moitié pour vendre au marché.

Depuis le mois de mars, nous avons déjà pensé de moyen pour l’améliorer. Nous allons faire tout le nécessaire pour redémarrer cette activité car l’élevage des porcs est parmi l’une de l’activité principale du centre social.

Solution :

Acheter cinq porcs en taille moyenne en utilisant le bénéfice que nous avons gagné par la machine décortiqueuse pour augmenter en nombre les porcs pour éviter la perte. Ce que nous voudrions faire, c’est l’amélioration totale de la ferme car nous voyons que la porcherie a besoin beaucoup de réparations, mais nos possibilités financières ne nous permettent pas d’effectuer tout cela, pourtant, il est indispensable.

La réparation de la porcherie est prioritaire car elle n’est plus en sécurité et nous pouvons en commencer dès

maintenant avec l’argent que nous avons. Pour l’achat de porcs, nous sollicitons votre aide si possible. »

 

Morondava :

Adeline nous a fait parvenir deux projets : un concernait la construction d’une clôture destinée à sécuriser le centre et ses patients. Si nous pouvons comprendre son utilité, nous n’avons pas les moyens d’y consacrer 11 000 € et nous avons préféré de loin donner la priorité au second projet concernant la construction d’un nouveau centre d’hébergement des familles pour la somme de 5 778 € ; la différence de prix s’explique par les matériaux utilisés, le parpaing représentant un investissement important… « Ce projet est consacré pour les personnes venant de loin juste afin qu’il fasse de la rééducation. Le foyer accueille plus de 30 patients par jour au minimum, situés dans différents endroits. Et parfois certains malades ne peuvent pas se déplacer fréquemment à cause de leur situation et de leurs moyens, vu aussi l’inflation du pays.

Nous avons une infrastructure, mais ceci ne suffit pas pour répondre à cette attente. Parfois, on est obligé de refuser certains patients vu le surpeuplement dans cet endroit.

C’est ainsi que nous avons eu l’idée de construire un nouveau bâtiment qui pourra être adapté à cette situation.  

Actuellement, le foyer accueille environ 12 familles différentes. Pourtant cet espace est censé pour huit familles seulement au maximum, soit deux familles par chambre ; mais vu l’insuffisance des chambres, on doit augmenter en nombre les familles et essayer d’arranger la situation pour ne pas refuser certains malades.

Le but de cet ouvrage est d’augmenter le nombre de patients accueillis par le foyer, d’éviter l’incident dans le surnombre de personnes handicapées, de mettre en sécurité les patients et de garder l’intimité des patients

D’après l’étude de cas, nous avons constaté que notre besoin est défini comme suit si on veut doubler le nombre des patients au moins : pour deux familles par chambre, on a besoin de cinq chambres. La surface habitable est de 16 m2 par chambre équipée d’une salle d’eau commune de 16 m2. On a donc besoin d’une surface habitable de construction de 65 m2. Les critères du bâtiment sont : un bâtiment dur en parpaing, avec ossature, une fondation en semelle isolée avec du moellon, une toiture en tôle galvanisée, une finition enduite en deux faces avec mortier de ciment et avec peinture, un sol en carrelage, électricité et plomberie comprise, un plafond simple avec bararata ou rofia pour la somme de 28 600 000 Ar. »

 

NyAïna :

Juliette donne des nouvelles : « Au terme de l’année 2023, dans l’attente de pluies qui ne s’annoncent pas toujours à Tuléar, je viens vous présenter le rapport annuel des activités du centre de soins Ny Aïna.

Si l’infirmière Tina nous a quittés pour un nouveau poste sanitaire public, nous avons recruté Priscilla âgée de 27 ans, sage-femme diplômée d’État qui assure avec moi les consultations et soins des malades ainsi que les activités nutritionnelles des enfants et quelques adultes malnutris, fragiles qui nous sont confiés par l’association Les Enfants de Madagascar et ses donateurs. En effet l’inflation monétaire, la sécheresse qui sévit dans le grand Sud, la crise politique qui menace à nouveau, ont une répercussion colossale dans la vie quotidienne du peuple malgache. Les produits des premières nécessités (PPN), entre autres le riz, la farine,

l’huile, le café, le sucre, les pois secs, etc. ont doublé, voire triplé le prix ; les familles qui ne gagnent qu’un euro par jour s’engouffrent davantage dans la misère. C’est ce que nous côtoyons tous les jours. Les familles qui vendaient des galettes de riz, du café ont dû fermer leur gargote et vont à la recherche de faire la lessive des particuliers. Elles comptent le nombre de linges à laver : exemple : les petits linges tels que tee-shirts, jupes, shorts, pantalons à 100 Ar par pièce, les draps, pantalons jeans à 500 Ar. Une lessive de 20 linges à 100 Ar et deuxlinges à 500 Ar. Au total, une famille gagne 3 000 Ar. Si le point d’eau n’est pas loin à chercher avec des bidons de 20 litres la famille peut faire trois lessives pour gagner 9000 ariarys l’équivalent de deux euros. Or, dans une famille, il y a au minimum cinq personnes et les deux euros, l’équivalent d’un kg de riz, à part le charbon de bois, l’eau et tous les besoins essentiels. Dans mon quartier, il y en a qui viennent me demander de l’eau, comment ne pas leur en donner ? Si je cite qu’un exemple de mode vie journalière des familles, c’est pour vous rendre compte de la profondeur ou de l’ampleur de la misère en général, à Tuléar.

Par conséquent, il n’est pas étonnant si notre dispensaire est accessible pour les personnes malades, défavorisées qui ne peuvent se faire soigner que chez nous, car à l’hôpital, les frais médicaux sont chers comme au dispensaire public.

Les enfants malnutris qui bénéficient des rations alimentaires reçoivent des “Enfants de Madagascar” durant la saison de soudure jusqu’au mois de février 2024 du riz, des lentilles, des pâtes et des sardines, puis du lait frais. Ils en profitent bien, car ils récupèrent du poids. Et quand ces enfants tombent malades, nous les soignons gratuitement aussi. Nous avons soigné 192 enfants de 0 à 5 ans, 153 de 5 à 14 ans, 245 de plus de 15 ans. »

 

INDE

Le projet autour du développement de l’enfant dans les campagnes et de sa scolarisation est toujours très intéressant, notamment avec le bibliobus qui sillonne dans les petits villages et les institutrices issues elles aussi de la campagne. Mais avec une demande qui s’accroît chaque année, nous nous résolvons à fixer notre participation annuelle à une somme plafonnée à 7200 € car nous ne sommes plus en mesure de prendre en compte l’inflation indienne. Nous détaillerons le rapport de l’année écoulée dans le prochain bulletin.

 

LA VIE DE L’ASSOCIATION

 

Les manifestations passées :

  • 1er octobre 2023 : stand au marché des créateurs, Saint-Martin-la-Plaine, 459 €
  • 14 octobre 2023 : concert de la chorale de Soyons, temple de Châteaudouble, 852 €
  • 25 novembre2023 : marché de Noël, temple de Bourg-lès-Valence, 2322 €
  • 25 novembre 2023 : participation au salon des solidarités, Saint-Péray, 314 €
  • 9-10 et 16-17 déc. 2023 : marché de Noël, Mornant, 8628 €
  • 2-21 déc. 2023 : stand poterie, Saint-Péray, 887 €
  • 2-3 décembre 2023 : marché de Noël, Chabeuil, 4864 €
  • 3-4 février 2024 : ventes de mimosa, St Martin et Mornant
  • 14 octobre 2023 : concert de la chorale de Soyons au temple de Châteaudouble, 852,40 €

 

Les manifestations à venir :

  • 16 mars 2024 : Assemblée générale
  • 22 mars 2024 : bol de riz à St Martin
  • 27-28 mars 2024 : marché de printemps, temple de Chabeuil
  • 28 mars 2024 : marché aux fleurs, Mornant
  • 4 mai 2024 : théâtre à Soyons (07), Toc Toc de Laurent Baffie
  • 25 mai 2024 : concert de chorales, Mornant

 

Les finances :

Le déficit de fin d’année s’est en partie comblé avec les animations et les dons, mais s’élève encore à la fin de l’année à 3509€, ce qui témoigne malgré tout d’une belle progression.

En ce qui concerne les produits de 2023, le total s’élève à 66 968,36 €. Les cotisations ont légèrement augmenté, et les dons ont progressé de 10 % par rapport à 2022, ce qui est très encourageant. Ils représentent désormais 53 % de nos revenus. Les recettes des réunions ont augmenté de 50 %, atteignant 2603,10 €, grâce à davantage d’animations cette année. Les intérêts ont également augmenté d’environ 50 %, directement liés à l’augmentation des taux d’intérêt. Les ventes se maintiennent à près de 25000 €, constituant 37 % de nos entrées financières.

Du côté des charges, le total atteint 70 478,03 €, un record de ces 30 dernières années. Cela est dû au financement de projets pour un montant de 49395,24 €, également le plus élevé depuis plus de 30 ans. On note une légère augmentation des achats équitables, une mise à jour de notre stock d’artisanat, ainsi qu’une hausse de 10 % des charges de fonctionnement. Cela est directement lié à une augmentation des déplacements, frais qui sont généralement couverts par les membres du conseil d’administration sous forme de dons en nature. En fin de compte, bien que nous terminions l’année2023 avec un déficit de 3 509,67 €, comparé aux 7101 € prévus dans le budget initial, on peut conclure que c’est la meilleure année financière que nous ayons eue depuis longtemps.

 

SOUTENIR LES ACTIONS DE PSF

 

C’est participer à une aventure humaine de 43 ans de solidarité active, efficace et concrète.

C’est faire un don, la totalité des dons reçus va au financement des projets. Ils sont fiscalement déductibles. C’est possible en ligne aux adresses suivantes :

https://www.partage-sans-frontieres.org/partage_sans_frontieres_don_en_ligne.html

https://www.helloasso.com/associations/partage-sans-frontieres

Vous pouvez même établir un prélèvement mensuel.

C’est nous acheter des produits issus du commerce équitable : café, confitures, chocolat…

C’est s’engager à tenir un stand, à organiser une soirée de rencontre, à participer au conseil d’administration pour les plus motivés.

C’est parler de Partage sans Frontières à vos voisins, vos connaissances.

C’est nous soutenir sur les différents réseaux sociaux.

Nous comptons sur vous, notre avenir en dépend !

IBAN : FR16 2004 1010 0701 4350 8K03 857

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