Village de Mahaïza, vers l’Ouest des Hautes Terres, une de centrale hydroélectrique villageoise voit le jour.
L'association les enfants de madagascar Logo des enfants de Madagascaravec ses moyens, a construit la première déviation d’eau vers deux “turbines” artisanales.
Tout fonctionne et alimente 12 maisons (3 ampoules maxi) dont le dispensaire public (lui aussi en très mauvais état), il reçoit l’eau courante.
Les crues dues aux cyclones ont fait grossir la rivière dans des quantités impressionnantes, mais
fort heureusement tout a tenu, surtout grâce au “trop plein” prévu près du barrage de déviation.
Toutefois, Il faut améliorer cette station hydroélectrique avec pour objectifs :
- la distribution de l’électricité sur 45 maisons (3/4 ampoules par maison – soit 300/400 watts maxi) et augmentation de capacité de lumière au dispensaire et sur la place du village.
- stabiliser et réguler un niveau d’eau suffisant pour la distribution électrique à l’année (périodes de crues et d’étiage)
- créer deux emploi à l’année (surveillance, entretien, distribution électrique, relevés...)
- l’excédent financier de la gestion de cette centrale hydroélectrique servira aux 2 salaires, à l’entretien et au remplacement de certaines pièces.
Coût pour Partage sans Frontières : 3.000 €

turbines de fabrication artisanaleturbines de fabrication artisanaleUn des générateursMahaIza tout au fond de la valléeRivière en basses eauxLe trop plein

Photos :
- les 2 premières : les deux turbines fabrication artisanale de récupération
- la 3ème : un des deux générateurs et système électrique pour répartition
- vue du village de Mahaïza tout au fond de la vallée
- la rivière en basses eaux avec au fond le petit barrage protecteur des deux turbines et sur l’avant (barrage provisoire),
l’endroit où doit être construit le barrage principal de réserve d’eau pour régulation d’un débit suffisant annuel
( longueur environ 20 mètres – hauteur : 2 mètres – épaisseur 0,60 m.). Une vidange est prévue (nettoyage, fortes crues, etc.......)
- le “trop plein” (pas assez creusé actuellement) est creusé dans le rocher, à la barre à mine et à mains, entre les deux ouvrages,
afin d’évacuer les eaux trop hautes lors de la saison des pluies et cyclonique.